Lycée Nicolas Appert

Lycée Polyvalent – Orvault

Pays de la Loire
Sélectionnez une page

Qui est Nicolas Appert ?

Nicolas Appert fut sans conteste l’homme qui révolutionna l’art culinaire, il y a dans cet art, un avant et un après Appert.

Avant c’était la destruction des surplus, les années d’abondance et la famine, les années de pénurie, c’était le scorbut pour les marins, la consommation selon les saisons, l’impossibilité d’exporter les productions… C’est Appert qui fit disparaître tout cela.

Cet homme simple, né sous Louis XV à Châlons-sur-Marne, en Champagne, fera une découverte géniale, mais empirique, en pleine Révolution française, dans les années 1794-1795.

Tour à tour aubergiste à Châlons, élève officier de bouche en Allemagne, il s’installe confiseur à Paris sous Louis XVI. Ardent révolutionnaire, il sera emprisonné à Paris pendant la terreur. C’est à cette époque troublée qu’il fera sa découverte. Ce procédé simple alliant la chaleur à un bouchage hermétique sera le premier procédé universel de conservation des substances animales et végétales que l’on désigne maintenant sous le terme « appertisation ».

Chercheur infatigable, on lui doit aussi la découverte du chauffage des vins, du lait, de la bière, procédé désigné sous le terme de « pasteurisation », 60 ans avant Pasteur. Précurseur, il sera le premier à faire construire des autoclaves (les cocottes-minute actuelles) de 300 litres.

Une vie entièrement au service de la recherche puisqu’il ne quittera son laboratoire qu’à 86 ans, pour aller mourir en 1841 à Massy, le village où il créa la première conserverie industrielle au monde en 1802.

A 91 ans, dans la misère, son corps sera inhumé dans la fosse commune. Autodidacte, passionné, inventeur, entrepreneur, technicien, il n’a pas été un commerçant avide d’argent mais un philanthrope qui voulait éviter à ses contemporains les disettes et les gaspillages au moment des surproductions.
Quand vous ouvrez une boîte de conserve, vous le devez à un génial inventeur : Nicolas Appert. 60 ans avant Louis Pasteur, cet essonnien d’adoption a découvert les chaînes de sécurité alimentaire qui préservent la qualité bactériologique des produits. Aujourd’hui, chacun d’entre nous consomme 50 kg de ces boîtes par an.